21 - 22 juillet 2015 - Canyon Bes courmes + gorges du loup + gours du ray

Publié le 20 Juillet 2015

21 - 22 juillet 2015 - Canyon Bes courmes + gorges du loup + gours du ray

Compte-rendu CAF, rédigé par Gilou :

~~Samedi 18 juillet 2015 Vallon des Bés Courmes et gorges du Loup.

Participants : Anne Claire, Valérie F. , Valérie B. Florent Marco, Maxime, Fred et Gillou.

Valérie B., pas encore complétement remise mais en bonne voie de guérison, participera aux 2 canyons mais en évitant les super sauts pour se préserver.

Départ à 6h du matin, puis convoi derrière le chef ; arrêt traditionnel à la boulangerie (aujourd'hui ce sera à Grasse ) pour acheter quelques sandwichs et autres viennoiseries ou boire un petit café . On retrouve Marco à 8h30 comme prévu au point d'arrivée du canyon de bès-courmes. On laisse son fourgon et on embarque tout le monde pour Courmes, ou l'on stationne nos véhicules.

On commence à s'équiper. Rappel sur le danger que constitue le drossage et rappel d'eau, et comment y remédier, avec photocopie pour bien comprendre. Une petite discussion sur le pourquoi du comment accéder au départ ; 2 solutions sont proposées ; on suit Florent dans le torrent ; un peu plus loin on retrouve le chemin que les filles voulaient emprunter ; conclusion : tout le monde avait raison.

On fini de se préparer et on attaque la descente vers 10h; les conditions sont très bonnes : eau agréable avec un léger débit et dehors il fait super chaud, Le canyon est assez encaissé dans la forêt et l'on se trouve dans un joli cadre ; j'en dis pas plus, vous vous rendrez compte par vous même de ce beau décor en regardant les photos jointes au commentaire. Quelques rappels (en guise d'apéritifs)) ; puis de petits sauts bien sympathiques ( histoire de se mettre en jambes ) et nous arrivons au clou de la sortie : la cascade de 65m dont une bonne partie en fil d'araignée. Florent et Marco préparent le départ et installent les cordes ; en attendant la tension est perceptible au sein des autres membres du groupe ; on entend des phrases du type : j'en ai jamais fais des aussi grandes, en fil d'araignée comment on fait ? Puis l'un après l'autre, nous descendons cette super cascades ; pour limiter les frottements sur la corde, il y a une sorte de petit fractio qui oblige à d'une main tenir sa corde et de l'autre faire passer une dégaine de sous le descendeur pour la mettre au dessus. Mais tout se passe au mieux. Le départ se fait au sec mais à un moment (c'est fait exprès) on passe sous un petite pluie bien agréable. De plus, car on arrive tout près de la route ; pour mettre un peu plus la pression sur notre petit exploit, nous avons des spectateurs (voitures qui s'arrêtent pour regarder ces étranges créatures pendues au bout d'une corde sous une cascade ou vélos qui stoppent quelques instants leur dure montée pour admirer l'aisance et la facilité de quelques hurluberlus dans les airs. Les caméras et autre appareils photos ont chauffé au maximum. Heureusement ils sont étanches, et on peut les mettre dans l'eau. On se retrouve tous en bas ; on continue notre progression par quelques sauts et on arrive dans les gorges du Loup ou le débit n'est pas le même (çà déménage comme on dit familièrement).

Stop, c'est l'heure du casse-croûte bien mérité ( les émotions çà creuse) ; on se déshabille car il fait chaud; certains lézardent au soleil tandis que d'autre préfèrent l'ombre. Environ une heure plus tard, on repart pour de nouvelles aventures ; les canyons se suivent mais ne se ressemblent pas du tout ; dans le cas présent il serait plutôt complémentaires. Ici c'est une succession de sauts, tous plus hauts les uns que les autres ( 6m, 8m , 10m et entre 2 parois, le top du top 12m ; hou !!! une poussée d'adrénaline m'envahit ; plouf, quelques secondes sous l'eau et je ressurgis sous les bravos de mes compagnons ; j'ai réussi. Il y a aussi quelques beaux toboggans. Et puis surprise, environ à mi-parcours, c'est le nombre de personnes qui se trouvent là : certains pique-niquent, d'autres prennent le soleil sur les rochers, d'autres encore se rafraîchissent en faisant trempette et puis (plutôt des jeunes) profitent des superbes vasques pour sauter, plonger, faire des sauts périlleux avant ou arrière ; quelle ambiance ; on n'est pas habitué à autant d'animation dans les canyons. Les bonnes choses ont une fin ; mais on en a bien profité ; il faut retourner aux voitures.

Ce sont les chauffeurs (Marco, Florent Fred et Valérie qui descendra la voiture de Maxime) qui sont mis à contribution ; comme la manip va prendre une bonne demi-heure, les non-chauffeurs ou les passagers, comme vous voulez, profitent encore un dernier instant de ce lieu quasi paradisiaque et super ludique ( les parcs d'attraction nautique peuvent aller se r' habiller, ils ne font pas le poids) ; effectivement une nouvelle activité nous est proposée c'est le saut à partir d'une corde attachée à une branche au dessus de l'eau ; on se lance du bord et on lâche la corde au bon moment. Cette fois-ci c'est bien fini ; ¼ d'heure de remontée et on retrouve les voitures. Fred, enchanté de sa journée, nous quitte et rentre sur Toulon.

Les autres partent à la recherche du bivouac, on le trouve assez facilement et après avoir traversée un emplacement ou il y a des ruches, on découvre un endroit fort agréable. Pour le campement, c'est là que l'on remarque les différentes couches sociales dont est constitué notre société : il, y a les nantis avec leur super fourgon, aménagé dernier cri ; ensuite on trouve les tentes confortables puis celles bas de gamme (style décathlon), et enfin les quasi Sdf qui dorment dehors. Loin de moi la moindre critique concernant qui que se soit, je note des faits ; et puis soyons francs, tout en restant objectif, heureusement qu'ils sont là nos super camping-caristes, car ils sont super sympas et on est bien content quand ils nous mettent au frais une de nos bouteilles ou qu'ils nous dépannent d'un tire-bouchon ou autre ustensile ; n'est-ce pas Marco et Valérie. Installation des tentes, j'avais opté pour un bivouac à la belle étoile, mais à peine arrivé le ciel s'obscurcit et quelques grondements de tonnerre m'obligent à changer mon programme ; heureusement de nombreuses bonnes âmes sont prêtes à m'accueillir pour la nuit ; mais ½ heure plus tard le ciel est redevenu bleu et je garde mon option initiale. Florent s'est foulé la cheville et il a été gêné pour la fin du canyon ; heureusement, nous avons un médecin qui s'occupe bien de lui (quelques cachets contre la douleur et demain une petite bande pour maintenir la cheville) Maintenant, c'est l'apéro avec la despé et la préparation des crêpes.

Valérie B. attaque la préparation de la pâte et ensuite tout, le monde participe, plus ou moins, à la cuisson. On a 2 feux et çà va assez vite ; crêpes salées et sucrées, on se lèche tous les babines, On discute autour de la table en prenant un petit pousse et c'est l'heure du dodo ; Bonne nuit.

Dimanche 18 juillet. Gours du Ray, Participants les mêmes moins Fred qui est rentré. Réveil étalé ; les éternelles remarques du bivouac sur la nuit passée (chiens qui aboient, ronfleurs, mal de dos, etc..), Pour le bivouac à la belle étoile, c'était super ; Florent a, en début de nuit, joué à l'escargot en déplaçant sa tente placée sur une bâche pour s'isoler de bruits l'incommodant. Petit déjeuner à l'ombre car au soleil il commence à faire bon. Ensuite rangement du camp et préparatifs du matériel.

A 9h30, on décolle. Le départ se trouve à ¼ d'heure de là ; on se gare ; on commence à s'équiper, puis c'est parti pour ¼ d'heure de marche d'approche. On termine à s'habiller puis c'est parti.

C'est un gentil petit canyon mais bien agréable ; la cheville de Florent n'a pas l'air de lui poser trop de problème, donc c'est super. On enchaîne quelques beaux sauts et toboggans ; on s'attarde dans les vasques qui sont très belles. Dans la plus grande, on s'arrête même une petite heure pour sauter et ressauter jusqu'à plus soif (je parle en particulier des plus jeunes : Anne-Claire, Valérie F. et Maxime qui ne s'en lassent pas) ; on a même installé une tyrolienne ou on se laisse descendre pour arriver dans l'eau. On s'amuse comme des fous, comme des gosses ; on aurait bien tort de pas en profiter. Il faut, quand même s'arrêter ; encore quelques sauts et on arrive à la fin (il est 12h30). On se déshabille puis on sèche au soleil ; petit casse-croûte et sieste, On voit venir tous ceux qui terminent le canyon derrière nous. Beaucoup sont peu équipés, le stricte minimum ; il y a aussi quelques personnes d'un certain âge. Vers 14h, on remonte aux voitures (une petite demi heure),

Gillou

CI-DESSOUS LE LIEN VERS LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=wfguxBSKkDQ

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Rédigé par CLUB ALPIN FRANCAIS TOULON

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